Au 19ème siècle, l’Évêque anglican John Charles Ryle a un jour dit la phrase suivante :
“La prière et le péché ne pourront jamais cohabiter dans un même cœur. Soit la prière consumera le péché, soit le péché étouffera la prière.”
C’est une chose que j’ai remarquée dans ma vie.
Comme par hasard, c’est dans les moments où je me relâchais dans la prière, que j’étais le plus sujet au péché.
Il y a plusieurs raisons à cela, mais je vais en citer deux.
1 – La première est bien entendu d’ordre spirituel.
Lorsque tu pries, tu t’adresses à Dieu. Et Dieu t’entend.
Sans nul doute, Dieu peut agir pour minorer ou réduire à néant le goût de céder à ce péché-là.
Si tu demandes à Dieu de te tenir éloigné de tel ou tel péché, il va t’y aider. Son Saint-Esprit va te susurrer à l’oreille que là, attention, le péché approche avec ses gros sabots et que finalement, il n’est pas si bon qu’il en a l’air.
Comme le dit notre auteur du jour, la prière va venir consumer le péché.
2 – La seconde est d’ordre psychologique.
En priant régulièrement pour ce péché, tu répètes plusieurs fois que cette action-là n’est pas souhaitable pour toi et que tu n’en veux pas.
A la longue, cela va t’amener à t’en éloigner.
C’est un peu le ressort utilisé par certains motivateurs et coachs en développement personnel, qui disent qu’à force de répéter qu’on n’est beau, qu’on est fort et qu’on va y arriver, on se comporte comme si on était beau, fort et qu’on allait y arriver.
Si jamais tu doutes de la première raison, prie quand même.
Au moins pour la deuxième.
Au bout d’un moment, tu constateras que la deuxième raison ne peut pas tout expliquer.
Et tu admettras alors la réalité de la première.
Աստված օրհնի քեզ – Asdvadz orhni kéz – Que Dieu te bénisse
